Convictions religieuses ou philosophiques

Une haute école adopte un nouveau règlement interdisant le port de tout couvre-chef, un sikh n’est pas engagé pour un poste de cuisinier à cause de sa barbe, un·e travailleur·se demande à son employeur·se de prévoir un espace pour qu’il/elle puisse prier pendant la pause...

On peut manifester sa conviction philosophique ou religieuse de différentes manières, par des actes ou par le port de certains vêtements et signes distinctifs : en assistant par exemple à des services religieux ou à des activités spécifiques, en respectant certaines pratiques ou en portant des symboles visibles témoignant de sa conviction.

La liberté de le faire – et donc la liberté de culte – est un droit humain fondamental en Belgique. Cela signifie que chacun est libre de choisir ce en quoi il croit et comment il vit cette croyance. Nul n’est obligé de cacher ses convictions philosophiques ou religieuses. Nul n’est non plus obligé de les dévoiler. Des convictions philosophiques telles que l’athéisme, l’agnosticisme ou la libre pensée sont également protégées par ce droit.

Il arrive cependant que la diversité des convictions philosophiques et religieuses puisse susciter de vives tensions : sur le lieu de travail, à l’école, dans l’espace public… Lorsque quelqu’un est traité différemment, sans raison valable, à cause de sa conviction philosophique ou religieuse, réelle ou présumée, il s’agit d’une discrimination, comportement clairement interdit dans notre pays. Les messages de haine et les délits de haine y sont également punissables.

Cependant, le droit d’afficher sa conviction philosophique ou religieuse n’est pas absolu. Manifester sa conviction philosophique ou religieuse peut être limité selon certaines conditions strictes, voire interdit, pour des raisons spécifiques.

Plus d’infos sur les convictions philosophiques et religieuses

Les signes philosophiques et religieux

Un·e employeur·se, une direction d’école ou le/la gérant·e d’un commerce peuvent-ils/elles interdire à quelqu’un de porter des signes philosophiques ou religieux ? Découvrez ce qui est autorisé ou non. 

Actes et pratiques

Comment un·e employeur·se, une direction d’école ou le/la gérant·e d’un commerce peuvent-ils/elles répondre à des demandes relatives à la création d’espaces de prière, à des prescrits alimentaires, à des jours de congé en lien avec des jours de fêtes religieuses… ? Et quels sont les droits des élèves ou des travailleur·ses à ce sujet ? En savoir plus sur les questions touchant aux pratiques religieuses.

Cadre légal

Quand on parle des signes philosophiques et religieux, on utilise souvent des termes juridiques spécifiques. En savoir plus sur le contexte juridique.

Quelle aide peut apporter Unia ?

Unia lutte contre les discriminations fondées sur les convictions philosophiques et religieuses dans tous les domaines de la vie sociale pour lesquels nous sommes compétents. Nous le faisons en concertation avec les secteurs, les pouvoirs publics et les acteurs du monde associatif.

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