Covid-19 : les droits humains à l’épreuve - 1er rapport (2020)

Unia a analysé l’impact de la crise du coronavirus sur la société belge. Les mesures prises par les autorités pour endiguer la pandémie ont eu un grave impact notamment sur les publics plus vulnérables (personnes âgées, personnes en situation de handicap, jeunes, personnes en institutions…). Unia questionne la proportionnalité de ces mesures et donne une série de recommandations aux autorités.

Unia, en tant qu’Institution Nationale des Droits Humains, considère la crise du coronavirus comme un signal d’alerte en matière de respect des droits fondamentaux dans leur essence-même : universels et non aliénables, indépendants et indivisibles, égaux et non discriminatoires. Ils sont à la fois droits et obligations. L’affaiblissement d’un de ces droits impacte la réalisation d’autres droits. De même, la réalisation de l’un d’entre eux soutient celle d’autres.

Ce rapport centre son observation sur les signalements enregistrés au sujet des mesures de gestion de la crise sanitaire et sur les signaux provenant de la société civile reçus par Unia entre le 1er février et le 19 août 2020.

Il est complété par les travaux réalisés en matière de handicap par Unia,en tant que mécanisme indépendant chargé de la promotion, de la protection et du suivi de l’application de la Convention de l'ONU relative aux droits des personnes handicapées. Unia pointait en juillet l’impact dramatique de la crise du Covid sur les personnes en situation de handicap et leur famille (avec lien rapport corona/handi).

Enfin, une partie analytique vise à évoquer l’impact de l’épidémie sur les groupes les plus vulnérables.

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13 Juin 2018

Rapport annuel 2017 : Refuser l’inertie

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2017 a été une année chahutée. Les débats relatifs aux matières liées aux compétences d'Unia ont été vifs mais ont mené à plusieurs avancées pour lutter contre les discriminations. Il faut notamment citer l'adoption, en Région bruxelloise, d'une ordonnance permettant d'approcher un employeur sous une identité d’emprunt en vue de vérifier s’il discrimine un candidat (mystery shopping). Le fédéral a suivi, plus timidement, début 2018.