Cour d’appel de Mons, 23 octobre 2018
Un homme réserve une chambre d’hôtel en signalant que son épouse est accompagnée d’un chien d’assistance. L’hôtel répond qu’il ne pourra accueillir le couple et leur chien dans de bonnes conditions. La réservation est annulée, le couple passera la nuit ailleurs, mais s’adresse à Unia.

La direction a, entre temps, donné des instructions au personnel au sujet des chiens d’assistance. Dès lors, le tribunal estime, par jugement du 2 octobre 2016, qu’il n’y a plus de risque de récidive et déclare l’action non fondée.
Date : 23 octobre 2018
Instance : Cour d’appel Mons
Critère : handicap
Décision : la Cour estime qu’il y a bien eu discrimination directe et indirecte, mais élimine également le risque de récidive et considère l’appel non fondé. Cependant, la victime est indemnisée.
En abrégé : Mons, 23-10-2018
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Jurisprudence comparable Cour d’appel de Mons, 23 octobre 2018
Cour du travail de Bruxelles, 8 juillet 2022
Cour d’Appel de Liège, 16 juin 2020
Un parc animalier interdisait l’accès aux personnes handicapées accompagnées d'un chien d’assistance. Malgré de nombreuses tentatives de solution à l’amiable, le parc animalier maintenait sa position. Par jugement du 10 décembre 2018, le tribunal de première instance de Liège avait estimét qu’il s’agissait bien d’une discrimination indirecte sur base du handicap. La décision devait être affichée et diffusée dans la presse. C’est contre cet aspect de la décision que le parc animalier a interjeté appel.