Journée contre l'homophobie, la transphobie, la biphobie et l'intersexophobie 2025

L'année dernière, Unia a traité 136 cas de discrimination ou de violence à l'encontre de personnes LGBTI.

Quelques constats frappants :

• 35 % des cas concernaient des violences homophobes, lesbiennes ou biphobes.
• Les auteurs sont souvent de jeunes hommes qui s'en prennent à d'autres hommes.

Les chiffres réels sont bien plus élevés. Une étude européenne montre qu'en Belgique, seulement 14 % des victimes portent plainte. Les victimes ont souvent peur

• de devoir faire leur coming-out
• de dire qu'elles utilisent des applications de rencontre
• de ne pas être prises au sérieux
• de représailles

Vous avez été victime d'une agression ou de discrimination? N'hésitez pas à faire un signalement à Unia.

Unia a ouvert 11 actions en justice pour des dossiers en lien avec des actes homophobes depuis 2024. C'est beaucoup, comparé à d'autres dossiers.

Pourquoi le faisons-nous ?

• Les faits sont souvent très graves.
• Nous voulons soutenir les victimes dans la procédure pénale.
• Nous veillons à ce que le tribunal reconnaisse le mobile haineux, afin que les auteurs soient condamnés à des peines plus lourdes.

Un procès spécial s'ouvre le 14 mai 2025 : 2 auteurs comparaissent devant le tribunal correctionnel pour des guet-apens tendus par le biais de l'application Grindr, avec au moins 8 victimes. Lors de fausses rencontres dans des endroits isolés, les victimes ont fait l'objet d'insultes homophobes, ont été menacées avec un couteau, frappées et extorquées. Unia s'est également constitué partie civile dans cette affaire.

À l'occasion de l'IDAHOT, le 17 mai, nous appelons tous les responsables politiques à élaborer ensemble un plan d'action interfédéral ambitieux. Nous pourrons ainsi lutter plus fermement contre les discriminations et les agressions à l'encontre des personnes LGBTI.