Tribunal du travail de Louvain, 27 novembre 2007
Une femme est licenciée pour motif grave après une dispute au travail. Le tribunal du travail n'est pas convaincu par les preuves apportées pour le licenciement et accorde à la femme une indemnité de rupture.
[Avertissement : les jugements et arrêts peuvent contenir un langage offensant].
Les faits
La femme aurait tenu des propos tels que "singe brun", "homme puant" et "retourne dans ton pays" à un collègue marocain. La femme a admis qu'il y avait un conflit sur les tâches à effectuer, mais a nié les propos.
Les preuves dans cette affaire étaient les suivantes :
- Une déclaration écrite de la victime.
- Une déclaration écrite d'un collègue qui était témoin de l'incident. Cette déclaration présentait de fortes similitudes avec celle de la victime en termes de forme, de mots utilisés et de style.
- Une déclaration d'une personne qui n'était pas présente au moment des faits.
Décision
Le tribunal du travail a jugé qu'aucune preuve probante des faits n'avait été apportée et a accordé à la femme une indemnité de rupture.
Unia n’était pas partie à la cause.
En abrégé : Trib.trav.Louvain 27-11-2007