Passer au contenu

Cour du travail de Bruxelles (francophone), 3 novembre 2016

Le requérant est informaticien dans une société. Il est élu au conseil d’entreprise puis est licencié quelques mois plus tard à l’occasion d’une restructuration de son service. Le requérant estime avoir été licencié en raison de sa conviction syndicale et demande la cessation des effets de son renvoi. 

[Avertissement : les jugements et arrêts peuvent contenir un langage offensant].

Publié : 03/11/2016
Domaine(s) : Emploi
Critère(s) de discrimination : Discrimination sur base d’une conviction syndicale
Infraction(s) à la loi : Discrimination (civil), Discrimination directe, Discrimination indirecte
Pouvoir judicaire : Cour du travail
Juridiction : Bruxelles
Unia partie (civile) : non

Décision 

Le tribunal du travail, en première instance, déclare la demande irrecevable. 

La cour du travail constate que l’acte dont la cessation est demandée – à savoir le licenciement – a déjà été définitivement accompli : l’employeur a déclaré de manière claire et valable que le requérant était licencié avec effet immédiat. Il n’y a donc plus d’action à faire cesser. 

La cour du travail déclare par conséquent que l’action est sans objet. 

Vos souhaitez recevoir notre newsletter sur l'actualité juridique ?