Cour du travail d'Anvers, division Anvers, 23 février 2007
Un candidat d’origine marocaine aurait, après avoir donné son nom, eu comme réponse que l’emploi de monteur de meubles était déjà occupé. Son ami qui téléphone, en avançant un nom belge, aurait immédiatement reçu un rendez-vous pour un entretien d’embauche. Ces entretiens téléphoniques ont été faits en présence d’un accompagnateur en matière de recherche d’emploi.
[Première instance: Tribunal du travail d'Anvers, division Malines, 16 mars 2006]
[Voir aussi: Cour du travail d'Anvers, division Anvers, 25 juin 2008]
[Avertissement : les jugements et arrêts peuvent contenir un langage offensant].
Cour du travail d'Anvers, division Anvers, 23 février 2007
Les faits
L’employeur a confirmé par la suite à ce dernier que l’emploi n’était pas encore occupé. Devant le tribunal du travail les extraits du relevé téléphonique, qui indique précisément les moments où les appels ont eu lieu, ont été présentés ainsi que le témoignage de l’accompagnateur et la confirmation du VDAB qu’à cette date l’emploi n’était pas encore occupé.
Le tribunal du travail estime, par son jugement du 16 mars 2006, que de simples conversations téléphoniques confirmées par un tiers dont le sérieux est mis en doute par la partie adverse, ne suffisent pas pour être considérés comme des faits qui rendent possible le partage de la preuve.
Décision
La cour du travail d’Anvers décide, par son arrêt du 23 février 2007, de procéder à une audition des témoins. La victime a obtenu gain de cause par arrêt du 25 juin 2008.
Unia était partie à la cause.
En abrégé : C.T. Anvers, 23-02-2007