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Cour du travail de Bruxelles (néerlandophone), 22 août 2017

Un ouvrier du service technique d’un CPAS, engagé comme contractuel, se présente pour participer à une épreuve de sélection pour la même fonction mais en tant que statutaire. Il n’obtient pas le poste et suspecte une fraude à l’examen. Il porte plainte. 

[Première instance: Tribunal du travail de Louvain, 14 juillet 2015]

[Avertissement : les jugements et arrêts peuvent contenir un langage offensant].

Publié : 22/08/2017
Domaine(s) : Emploi
Critère(s) de discrimination : Discrimination sur base d’une conviction politique, Discrimination sur base de l'origine ou condition sociale, Discrimination sur base de la naissance
Infraction(s) à la loi : Discrimination (civil), Discrimination directe
Pouvoir judicaire : Cour du travail
Juridiction : Bruxelles
Unia partie (civile) : non

Les faits

En 2007, il y eut un premier appel à candidats pour la fonction de statutaire, mais l’examen n’a finalement pas eu lieu. En 2008, il y eut un second appel à candidats et c’est un nouveau candidat qui fut sélectionné. Il s’agissait du fils d’un membre de la section locale d’un parti politique belge. Suite à une plainte, le Gouverneur de la Province suspend la nomination du candidat faute de  justifications suffisantes. 

En 2010, un examen de recrutement est à nouveau organisé pour la même fonction et c’est le même candidat qui est sélectionné. Suite à une nouvelle plainte, le Gouverneur de la Province suspend une fois encore la nomination du candidat. Cette fois par contre, le CPAS maintient sa décision. Le ministre flamand compétent annule la décision du CPAS sur base d’une forte suspicion d'ingérence politique en faveur du candidat.

Décision 

La cour du travail estime qu'il existe probablement une entente politique, mais il ne conclut pas à une discrimination fondée sur des convictions politiques.

En abrégé : C.T. Bxl., 22-08-2017

Législation :  

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