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Conseil d’Etat, 25 octobre 2018

Un étudiant est sur le point d’obtenir son diplôme d’enseignant en sciences naturelles. Celui-ci lui est refusé car sa note pour le cours de français est insuffisante. Il est atteint de dyslexie-dysorthographie. L'école était pourtant au courant depuis trois ans. 

[Voir aussi: Conseil d'Etat, 2 octobre 2018 et Conseil d'Etat, 17 octobre 2019]

[Avertissement : les jugements et arrêts peuvent contenir un langage offensant].

Publié : 25/10/2018
Domaine(s) : Enseignement
Critère(s) de discrimination : Discrimination sur base du handicap
Infraction(s) à la loi : Discrimination (civil), Refus d’aménagements raisonnables
Pouvoir judicaire : Conseil d'Etat
Juridiction : Belgique
Unia partie (civile) : non

Les faits

Dans un premier arrêt (arrêt nr. 242.507 dd. 2 octobre 2018), le Conseil d’État avait suspendu la décision du jury d’examens. Il estimait qu'il y a bien eu discrimination de l'étudiant sur base de son handicap. Le décret dd. 12 décembre 2008 (décret anti discrimination Communauté Française) n'a donc pas été respecté.

Le jury d’examen a pourtant confirmé sa décision le 8 octobre 2018, soit après le premier arrêt du Conseil d'État.

Décision 

Le Conseil d’État campe également sur sa position. La demande d’aménagement raisonnable ayant été posée explicitement trop tard, il se base désormais sur la Constitution, dans son arrêt nr. 242.794 dd. du 25 octobre 2018.

En abrégé : C.E., 25-10-2018

Législation : 

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