Passer au contenu

Tribunal de première instance de Bruxelles (francophone), 24 novembre 2021

La Ville de Bruxelles a fait le choix d’une neutralité exclusive. Elle interdit donc le port des signes convictionnels aux étudiant·e·s de tous ses établissements - y compris dans l’enseignement supérieur et les établissements de promotion sociale, empêchant notamment les jeunes femmes de confession musulmane de suivre les cours avec leur foulard.  Dans le cadre de ce dossier une question préjudicielle avait été posée à la Cour Constitutionnelle.

[Question préjudicielle : Tribunal de première instance de Bruxelles (francophone), 9 mai 2018]

[Réponse question préjudicielle : Cour constitutionnelle, 4 juin 2020]

[PM - Jugement définitif après question préjudicielle : Tribunal de première instance de Bruxelles (francophone), 24 novembre 2021]

[Voir aussi : Tribunal de première instance (francophone), 14 novembre 2022 (question préjudicielle à la suite d'une procédure de tierce opposition) et Cour constitutionnelle, 21 novembre 2024 (réponse question préjudicielle)]

Publié : 24/11/2021
Domaine(s) : Enseignement
Critère(s) de discrimination : Discrimination fondée sur la conviction religieuse ou philosophique
Infraction(s) à la loi : Discrimination (civil), Discrimination indirecte
Pouvoir judicaire : Tribunal de première instance
Juridiction : Bruxelles
Unia partie (civile) : oui

Décision 

Le tribunal de première instance a rappelé que cette interdiction devait  être prévue par un décret, en raison de son importance, et non par le simple règlement d’ordre intérieur de l’école.  Il a donc déclaré cette interdiction constituait une discrimination indirecte et en a ordonné la cessation à la Ville de Bruxelles.  

Unia était partie à la cause.

En abrégé : Trib.1ière ist.Bxl., 24-11-2021

Législation:

Vos souhaitez recevoir notre newsletter sur l'actualité juridique ?