En présence de la police, un des agresseurs fait à nouveau référence à l’orientation sexuelle du couple. L’ordre revient et le couple décide alors de se rendre au commissariat de la police locale pour y déposer une plainte pour agression homophobe. Les inspecteurs de police qui sont intervenus nient avoir entendu les propos homophobes et déconseillent même au couple de déposer plainte.
 
Alerté, Unia prend contact avec le chef de corps et fait état de la circulaire relative à la discrimination et aux délits de haine. Celle-ci stipule que la police joue un rôle important en vue d’une identification efficace et en matière d’enregistrement des délits de haine. La circulaire insiste également sur l’importance d’un bon accueil à réserver aux victimes qui, souvent, n’osent pas déposer plainte.

Le chef de corps est conscient de l’importance de l’application de la circulaire et prend différentes mesures. C’est ainsi que la circulaire fait l’objet d’une nouvelle diffusion par le biais d’une communication de service et il est établi en collaboration avec Unia un programme de formation pour les membres de personnel de la zone de police.

Parallèlement, Unia rassemble autour de la table le couple victime ainsi que le coordinateur des gardiens de la paix. Il est décidé que plusieurs initiatives seront développées. Une association dispensera par exemple une formation aux policiers et un médiateur sera nommé pour le quartier où s’est déroulé les faits, un quartier central où d'autres problèmes d'homophobie ont été signalés.