Une université adapte sa gestion des ressources humaines
Des professeurs ont arrêté le contrat de thèse d'un doctorant à cause de son état dépressif. Ils estimaient que c'était dangereux pour ses collègues. Unia a convaincu l'université de revoir ses processus de gestion des ressources humaines.
Un doctorant en chimie s'est vu mettre fin à son contrat de thèse. Ses encadrants estimaient unilatéralement que son état dépressif était dangereux pour ses collègues.
Le doctorant ne contestait pas la décision (il ne se sentait pas apte à terminer sa thèse pour une série de raisons). Il a néanmoins été choqué par le fait que ses professeurs aient justifié l'arrêt de sa thèse par son état dépressif (qui n'a pas été soutenu par un diagnostic médical objectif). Il a également regretté qu'ils supposent une dangerosité qui n'a pas été démontrée.
Unia a contacté la faculté en question pour rappeler le cadre juridique antidiscrimination et le caractère potentiellement illégal du motif invoqué pour l'arrêt du contrat de thèse. Nous avons demandé un changement de pratiques. La faculté a reconnu que le motif n'aurait pas dû influencer la décision. Elle a garanti qu'elle ne fonderait plus à l'avenir ses décisions en matière de gestion des ressources humaines sur des critères protégés par la loi.
En savoir plus?
- Plus d'infos sur la discrimination basée sur l'état de santé
- Avez-vous vécu une situation similaire? Signalez-le à Unia.