Des aménagements pour revenir travailler après un cancer

22 Novembre 2019
Domaine d'action: Emploi
Critère de discrimination: Autres critères

Une cadre au sein d'un supermarché souhaite revenir travailler après un cancer de l'utérus. Grâce aux recommandations de la médecine du travail, de l'AVIQ et d'Unia, l'employeur accepte de mettre en place des aménagements raisonnables.

A la suite d’un cancer de l'utérus dont elle garde des séquelles assez importantes, une employée prend contact avec la médecine du travail pour qu'elle puisse évaluer les modalités de reprises de travail.

Dès que l'employeur apprend cette démarche et avant même la rencontre avec la médecine du travail, il convoque son employée. Il lui fait savoir qu’elle pour reprendre sa fonction, elle doit pouvoir l'exercer à 150 %. La seule alternative serait d'accepter une fonction inférieure qui implique une perte conséquente de salaire ainsi que de certains avantages.

  • Unia interpelle l'employeur et rencontre la direction ainsi que les RH à plusieurs reprises afin de mettre en avant le cadre juridique applicable.
  • L'AVIQ réalise un rapport objectivant les conditions dans lesquelles une reprise du travail pourrait se faire. Elle propose également une intervention financière.

Au vu de ces informations, l'employeur a proposé un poste de travail adapté aux recommandations faites par la médecine du travail et celles de l'AVIQ (mi-temps médical, fonction davantage administrative...) en maintenant sa catégorie, son salaire et ses avantages.

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