Mort d’Ihsane Jarfi : le mobile abject est retenu

10 Janvier 2014

La Chambre du Conseil de Liège a rendu son ordonnance ce vendredi 10 janvier dans le cadre du procès en assises des quatre inculpés de la mort violente d’Ihsane Jarfi, décédé en avril 2012 après avoir été roué de coups et abandonné dans un champ.

Le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme s’est porté partie civile à côté de la famille d’Ihsane pour qu’il soit reconnu, qu’au moment des faits, les auteurs étaient animés par un sentiment de haine, de mépris ou d’hostilité à l’égard de la victime et ce en raison notamment de son orientation sexuelle.

Le Centre se félicite que la circonstance aggravante ait été retenue tant pour l’homicide que pour la détention arbitraire dont a fait l’objet le jeune homme.

En outre, le Centre souligne qu’un délit de haine est non seulement traumatisant pour la victime et son entourage, mais qu’il engendre également un sentiment de peur et d’insécurité au sein du groupe auquel appartient la victime.