Cour européenne des droits de l’homme, 20 avril 2010
Ayant encouru des condamnations au pénal pour avoir tenu des propos incitant à la haine vis-à-vis de la population d'origine musulmane, un politicien du Front National (France) estime que son droit à la liberté d'expression a été violé. La Cour juge que tel n'est pas le cas et que l'ingérence de l'Etat par le biais de ses cours et tribunaux était nécessaire.
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Jurisprudence comparable Cour européenne des droits de l'homme, 20 avril 2010
Cour d’appel de Liège, 6 novembre 2015
Des parents introduisent appel au nom de leur fille mineure contre une décision du tribunal de 1ère instance de Verviers. La problématique concerne l’interdiction du port du voile au sein d’une école primaire. La matière concerne le Décret du 12 décembre 2008 de la Communauté Française.
Cour de cassation, 29 octobre 2013
Dans toute une série de films sur YouTube, F.B. formule des propos grossiers et blessants envers une, depuis décédée, personnalité politique touchée par une maladie incurable. D’autres personnages politiques sont également victimes de ces propos. Les non-musulmans sont également visés. Il est dès lors condamné par la Cour d’Appel d’Anvers le 6 juin 2013. Il introduit un recours en cassation puisque sa défense prétend qu’il s’agit d’un délit presse à traiter par une Cour d’Assises et pour lequel un autre tribunal n’est pas compétent.
Tribunal correctionnel d’Anvers, division Anvers, 26 avril 2013
Un porte-parole de Sharia4Belgium tient un discours haineux et agressif à l’encontre de non-croyants dans un petit film qu’il poste sur youtube. Il tient le même type de discours lors d’une manifestation contre la projection d’un film. Il est condamné par défaut.