La police peut être perçue comme au service de l’Etat, du maintien de l’ordre de la société pour que les intérêts économiques, financiers, politiques soient préservés. Mais l’institution policière peut aussi être perçue ou conçue au service des citoyens. La réalité est bien sûr complexe et l’institution policière n’est ni tout à fait l’un, ni tout à fait l’autre.  L’enjeu selon Unia est d’agir pour qu’elle tende plus vers le second que vers le premier.

Cet article s’articule autour de trois axes :

1. L’impact des violences basées sur les préjugés,
2. La rencontre parfois manquée entre les attentes des victimes et la réalité du travail policier, et ce que cela dit du fonctionnement de l’organisation policière,
3. Les facteurs de résistance au changement et les éventuels leviers. 

Désamorcer les résistances au changement

Unia propose 4 pistes pour replacer la mission policière d’assistance et de protection au cœur du débat.

• Miser sur les équipes pour développer une norme officieuse empreinte d’éthique et de déontologie
• Approcher les questions d’intégrité à partir du terrain
• Une identité professionnelle forte ne gomme pas les différences : la gestion de diversité est une problématique de management à part entière
• Gestion de la diversité interne et externe : deux pendants d’une même approche