Melle et Alost : Unia veut jouer un rôle actif dans le dialogue.

5 Mars 2019

Que ce soit dans le dossier des élèves qui se déguisent en musulmans à l’occasion des 100 jours ou dans le cas des chars du carnaval d’Alost qui caricaturent les juifs, un événement festif a suscité de nombreuses réactions, souvent indignées. Les clichés et stéréotypes sortis de leur contexte provoquent de nombreux malentendus et heurtent les sensibilités. Unia préconise le dialogue.

Un carnaval comme celui d’Alost est, par essence, un lieu d'autodérision, de satire, un outil de critique sociale. Impossible donc d’éviter les stéréotypes, les clichés et les généralisations. Un temps pour inverser les rôles et ne pas avoir à respecter les normes.

Mais les stéréotypes et les généralisations peuvent évidemment être offensants. Unia se propose donc d’inviter les différentes parties autour de la table. "Un échange direct entre personnes se révèle souvent précieux quand il s'agit de dépasser les préjugés", souligne Patrick Charlier.