Le foulard aussi autorisé lors d’une procédure d’embauche

13 Février 2019
Domaine d'action: Emploi
Critère de discrimination: Convictions religieuses ou philosophiques

Une candidate à un poste de conductrice de bus est sélectionnée pour passer le test écrit, mais on lui refuse l'entrée au bâtiment si elle ne retire pas son foulard. 

Une femme souhaite devenir conductrice de bus dans une société de transport. Elle postule à une offre d'emploi et sa candidature est retenue. Elle est donc invitée à passer un test écrit. Lorsqu'elle arrive à l'entrée du bâtiment dans lequel se déroule le test écrit, l'agent de sécurité lui refuse l'entrée si elle ne retire pas son foulard. Il explique qu'il s'agit des consignes qui lui ont été données. La candidate est d'accord de retirer son foulard dans le cadre de sa fonction si elle est engagée, mais elle refuse de le retirer dans le cadre de la procédure d'embauche.

Unia interpelle la société de transport pour lui expliquer les lois applicables dans cette situation. Il propose également une rencontre afin de réfléchir ensemble aux pistes de solution qui permettraient aux candidat·e·s de porter un signe convictionnel lors de la procédure d'embauche. Suite à cette discussion, la société de transport accepte de modifier sa politique en la matière et d'autoriser le port de signes dans le cadre de la procédure d'embauche.

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