Les commentaires racistes n’ont pas leur place dans un bus scolaire

18 Janvier 2019
Domaine d'action: Emploi

Une accompagnatrice de bus à Louvain reçoit constamment des remarques racistes de la conductrice. Comme son responsable n'intervient pas, elle demande conseil à Unia. Lors d’un entretien de médiation, nous avons encouragé les deux employeurs à prendre des mesures.

Une conductrice d'autobus scolaire harcèle une accompagnatrice en lui faisant sans cesse des commentaires racistes. Celle-ci informe son responsable à plusieurs reprises, mais il ne prend aucune mesure à l'encontre de la conductrice. Elle considère qu’il n’est pas de sa responsabilité d'intervenir.

Ce harcèlement devient aussi physique. L’accompagnatrice est un jour attaquée par la conductrice qui lui arrache son foulard. Après cet incident, elle dresse un procès-verbal et demande conseil à Unia. 

Unia organise un entretien de médiation

Unia écoute les récits de toutes les personnes impliquées : l’accompagnatrice et son employeur, ainsi que la conductrice et son employeur. Unia organise ensuite, avec le médiateur social de la ville de Louvain, une médiation entre la conductrice et l’accompagnatrice, avec l’autorisation des deux employeurs.

Cette médiation ne mène malheureusement à rien : la conductrice ne semble pas réceptive et quitte la médiation prématurément. Elle ne montre aucune empathie pour l’accompagnatrice.

Les employeurs doivent prendre des mesures

Unia convoque ensuite les deux employeurs et demande que des mesures soient prises. L'employeur de la conductrice s'assurera que son employée et l’accompagnatrice ne se retrouvent plus dans le même autobus. Nous lui conseillons aussi de coacher de manière intensive la conductrice afin qu’elle ne se montre plus raciste envers des collègues.  

Médiation entre le superviseur et l'employeur

L’accompagnatrice craint d'être licenciée parce qu'elle a rapporté cette situation raciste. Unia conseille donc à la médiatrice sociale d'organiser une médiation entre l’accompagnatrice et son employeur.

L’accompagnatrice est ravie du résultat de la conversation et a de nouveau confiance en son employeur. Elle se sent soutenue par Unia et peut retourner travailler en toute tranquillité.

En savoir plus?