La législation antidiscrimination est un élément central pour lutter contre la radicalisation
Les prédicateurs et autres adeptes de la propagande qui incite à la haine, à la discrimination ou à la violence peuvent être poursuivis au regard de la législation antidiscrimination. « Malheureusement cela arrive trop peu souvent ", a déploré Patrick Charlier, directeur d’Unia, devant la commission d'enquête sur les attentats du 22 mars 2016.

L'expertise développée par Unia et les lois antidiscrimination dans notre pays peuvent jouer un rôle dans la façon d’appréhender le radicalisme. "Le fait de partager des messages incitant à la haine sont punissables", rappelle Patrick Charlier.
La liberté d'expression est là pour que chacun puisse construire sa propre opinion, développer ses propres idées. Mais cette liberté d’expression n’est pas absolue, sans limites. " Dès lors que des prise de parole ou des écrits en public menacent la sécurité ou l'ordre public, elles ne sont plus protégées par le droit à la liberté d'expression et sont punissables par la loi ", a ajouté devant les parlementaires le directeur d’Unia.
Le rapport complet de la commission d'enquête parlementaire sur les attentats est à lire ici
Articles comparables
Une meilleure protection contre les représailles dans les lois antidiscrimination
Une nouvelle disposition réglementaire protégeant contre d’éventuelles représailles les personnes qui signalent une discrimination, témoignent ou apportent leur soutien est entrée en vigueur le 1e juin 2023. Pour Unia, il s’agit d’une avancée importante. Elle répond aux recommandations d’Unia et de la Commission d’évaluation des lois antidiscrimination fédérales de réduire le formalisme et protéger une plus large catégories de personnes.
Unia veut collaborer avec la nouvelle institution flamande des droits humains
Le gouvernement flamand a approuvé vendredi 16 juillet une note qui dresse les contours de la nouvelle institution flamande des droits humains qu’il veut créer. “Nous prenons acte des avancées dans ce dossier”, mentionne Patrick Charlier, directeur d’Unia.
Unia promeut le vivre-ensemble même pendant le coronavirus
La crise du Covid qui sévit dans notre pays a alimenté une méfiance mutuelle parmi la population. « Nous constatons une forte tendance à culpabiliser ou à désigner des boucs émissaires », déclare Patrick Charlier, directeur d'Unia. « Nous devons contrer cette tendance qui ne profite à personne et au contraire soutenir les nombreuses formes de solidarité que cette pandémie a également fait apparaitre. Le Covid n’est pas encore derrière nous. Nous devons apprendre à vivre avec ce virus sans détruire le liant de notre société. »
Cherche : équilibre belge entre droits fondamentaux et intérêt général
Nous tenons à nos droits. Et leur si naturelle jouissance ne découle en aucun cas de notre position sociale, de notre origine ou de notre genre. Ces droits, inaliénables, que l’on appelle volontiers droits humains, nous avons la faiblesse de croire qu’ils nous appartiennent – toujours, partout et pour toujours.