Cour du travail de Bruxelles, 21 février 2017

21 Février 2017
Domaine d'action: Emploi
Critère de discrimination: Autres critères
Arrondissement judiciaire: Bruxelles
Juridiction: Cour du travail

Une chercheuse au sein d’une grande entreprise informe son employeur de sa grossesse. Deux mois plus tard, elle est licenciée pour motif de restructuration de l’entreprise. Elle réclame l’indemnité de protection de la femme enceinte contre le licenciement mais est déboutée le 29 septembre 2014 par le tribunal du travail. 

Critère : état de santé

Date : 21 février 2017

Instance : Cour du travail de Bruxelles

Décision :

L’entreprise justifie le licenciement par la réorganisation de l’entreprise, qui a touché près de 20% du personnel. Cependant, l’employeur ne démontre pas que le choix des personnes à licencier n’est pas lié à leur état de grossesse. Il n’apporte pas la preuve que le licenciement repose sur des motifs étrangers à l’état de grossesse.

Par conséquent, l’entreprise est condamnée au payement de l’indemnité de protection de la femme enceinte, ainsi que les dépens de l’ensemble de la procédure. 

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