Un interprète en langue des signes belge francophone, même en prison !

26 Mai 2021
Domaine d'action: Police et justice
Critère de discrimination: Handicap

Une personne sourde est en prison : la direction lui refuse la prise en charge de la traduction en langue des signes belge francophone pour ses rendez-vous médicaux. Unia est interpellé et obtient de la part de la direction que ce grave manquement au respect des droits fondamentaux du détenu soit corrigé.  

La direction d’une prison refuse de prendre en charge l’interprétation en langue des signes belge francophone pour un détenu. Cette aide est pourtant indispensable pour le détenu : pour ses rendez-vous médicaux mais aussi lors de rendez-vous avec les services sociaux qui doivent remettre un avis d’expertise au juge concernant la demande de libération conditionnelle du détenu. 

L’avocat du détenu contacte Unia. Unia intervient et explique à la direction de la prison que la traduction en langue des signes belge francophone est un droit fondamental du détenu. Un avis sur sa libération conditionnelle a en effet été remis sans qu’aucun moyen de communication avec le détenu ne soit prévu.

La direction reconnait avoir fait une erreur et s’en excuse. Elle s’engage à mettre fin à cette situation discriminatoire envers le détenu.

En savoir plus ?