Le droit de vote aussi pour les personnes avec un trouble psychique ou une déficience intellectuelle

23 Avril 2019
Domaine d'action: Autres domaines
Critère de discrimination: Handicap

Les élections approchent à grands pas, mais les personnes avec une déficience intellectuelle ou un trouble psychique ne sont pas encouragées à aller voter. En cause ? Des préjugés et de nombreux obstacles tels que le manque de campagnes et d’informations accessibles, le manque de formation sur la façon de voter ou encore des difficultés organisationnelles. Le vote est un droit humain protégé par la Convention ONU. Agissons pour le faire respecter et déconstruisons nos préjugés !

"Les personnes handicapées n’ont pas le droit de vote"

FAUX !

Toute personne a le droit de voter tant qu’elle a 18 ans, est inscrite aux registres de la population de la commune et jouit de ses droits civils et politiques.

« Ma voix vaut autant qu’une autre ». Paul, 66 ans.

"Les personnes handicapées ne sont pas capables de voter"

FAUX !

  • Seul un juge peut décider qu’une personne n’est pas capable de voter. Tout ce qui pourrait empêcher la personne de voter résulte donc d’un environnement et d’un processus électoral inadaptés.

« Pour me renseigner sur la campagne, j’ai regardé les affiches, j’ai lu les journaux. […] Si jamais, je comprends moins bien, j’en parle à mon frère ». Jean-Louis, 63 ans.

"La politique n’intéresse pas les personnes handicapées"

FAUX !

  • Comme tout le monde, leur intérêt dans la politique varie et, comme tout le monde, elles ont aussi le droit d’être élues.

« J’ai participé aux élections pour le conseil communal. J’ai obtenu 26 voix. J’étais très fier.
C’était très bien ».
Didier, 47 ans.

"Il est impossible de rendre le processus électoral inclusif "

FAUX !

  • Si c’est possible et on a tous un rôle à jouer ! Rappelons aux autorités leurs obligations, parlons avec la personne concernée et utilisons des outils pour préparer au mieux la personne au vote !

« Je voulais préparer les gens que j’accompagne aux élections et j’ai cherché de l’information compréhensible ». Liesbeth, accompagnatrice.