L’homophobie n’est pas retenue par la justice dans l’agression d’un couple gay
Le tribunal de première instance de Gand n’a pas reconnu l’homophobie comme motif dans l’agression du couple gay à Gand en août 2018. Unia, qui était partie civile dans ce dossier, est déçu.
“Nous ne sommes pas du même avis que le juge. Nous allons maintenant examiner de près le jugement afin de déterminer les possibles prochaines étapes”, déclare Patrick Charlier, directeur d’Unia.
Peine de prison
Selon le tribunal, l’homophobie n’était pas un motif de l’agression d’un point de vue juridique. “Il n’y a donc pas circonstance aggravante pour allourdir la peine. Les auteurs ne restent toutefois pas impunis. Une accusée a été condamnée à 12 mois de prison avec susrsis et doit se tenir à distance du couple. L’autre accusé a été condamné à 100 heures de travaux d’intérêt général”, souligne Patrick Charlier.
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