Toutes ces questions et bien d’autres font l’objet du rapport parallèle rédigé par Unia et Myria à l’attention du Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW).

En tant qu’Institution Nationale des Droits de l’Homme, Unia rédige un rapport parallèle chaque fois que la Belgique fait l’objet d’un examen périodique. Les Comités onusiens se basent sur ces rapports, ainsi que sur ceux de la société civile, pour dialoguer avec la Belgique à propos de la situation nationale en termes de droits humains et des améliorations qui pourraient y être apportées.

Des statistiques plus précises pour lutter contre la discrimination des femmes

Le 31 octobre 2022, le comité CEDAW a remis ses « observations finales », dans lesquelles figurent ses préoccupations et recommandations vis-à-vis de la Belgique.

Il souligne notamment le manque de données statistiques « ventilées » sur les discriminations, les inégalités et les violences à l’égard des femmes. Il insiste ainsi sur une recommandation du rapport parallèle d’Unia.

Des données ventilées sont des données qui peuvent être analysées sur base de plusieurs critères complémentaires au genre, comme l’âge, la nationalité, le handicap et l’appartenance à un groupe vulnérable (Roms, réfugiées, demandeuses d’asile). 

Des données ventilées permettent une meilleure compréhension des obstacles pour les femmes dans chaque domaine de la vie (emploi, éducation, logement, santé, culture, justice, média, sport…). La Belgique pourra donc concevoir des politiques efficaces qui prennent en compte les aspects intersectionnels de la lutte contre les inégalités et qui rencontrent les besoins des publics les plus vulnérables. 

• Lire toutes les recommandations du comité CEDAW