La diversité religieuse dans le secteur des biens et services

Un club de fitness, un bowling ou un manège demandent à leurs clientes d’enlever leur foulard pour des raisons de sécurité ; une piscine publique n’autorise pas l’accès aux nageuses vêtues d’un maillot couvrant l’entièreté du corps ; un·e propriétaire qui avait fixé un rendez-vous pour une visite par téléphone refuse une candidate locataire parce qu’elle porte le foulard…

    Ce ne sont là que quelques exemples de questions qui sont régulièrement posées à Unia au sujet du port de signes religieux dans le secteur des biens et services. L’interdiction de porter des couvre-chefs ou des signes religieux est souvent inscrite dans le règlement d’ordre intérieur des établissements. Nombreux·se sont les client·e·s à s’interroger sur la légitimité d’une telle interdiction.   

    Qu’est-ce qui est permis ou non ?

    Un commerce peut-il refuser les client·e·s qui portent un couvre-chef ou d’autres signes religieux ? Non, à moins que cette interdiction ne soit justifiée de manière objective et raisonnable.

    Que disent les tribunaux ?

    En Belgique, les juges se sont prononcés à plusieurs reprises ces dernières années sur des interdictions du port du foulard dans le secteur des biens et services. Découvrez la synthèse de la jurisprudence.

    Que dit Unia à propos des maillots de bain couvrant tout le corps ?

    Une piscine publique peut-elle refuser les nageurs qui portent un maillot de bain couvrant l’entièreté du corps ? Découvrez notre avis et la jurisprudence récente.

    En savoir plus sur le port de signes religieux

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