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Les personnes avec un déambulateur ne doivent plus prendre de caddie malgré les mesures corona
Une dame en situation de handicap se déplace avec un déambulateur et se voit refuser l’entrée dans son supermarché habituel en raison de l’obligation d’utiliser un caddie individuel, conformément aux mesures liées à la crise sanitaire. Grâce à l'intervention d'Unia, le gérant du magasin change d'avis et la dame peut depuis lors faire ses courses sans caddie.
Pas de discriminations quand on ne peut porter un masque pour des raisons médicales
Sur Facebook, une zone de police publie un message obligeant toute personne à porter un masque, même celles qui ne le peuvent pas pour des raisons médicales. Un citoyen contacte Unia, qui rappelle que les personnes qui ne peuvent porter le masque pour des raisons médicales ne sont pas tenues de suivre cette obligation. La police remercie Unia et modifie sa publication.
Mettre en œuvre les règles sanitaires sans discriminer : ce magasin s’est adapté
Une maman souhaite entrer dans un magasin avec ses deux enfants mineurs. Le magasin n’accepte que deux personnes par ménage, et lui refuse donc l’accès. La personne contacte Unia, qui rappelle au magasin les règles. Le magasin s’excuse auprès de la personne et modifie les règles d’accès.
Même en période de pandémie, les personnes en situation de handicap doivent pouvoir être accompagnées en rendez-vous médical
Une dame malentendante se rend à l’hôpital pour un rendez-vous médical. Elle a besoin d’être accompagnée à sa consultation, mais l’hôpital refuse la présence de son accompagnateur, à cause des mesures liées au coronavirus. Unia, contacté, négocie avec l’hôpital pour que cette mesure soit assouplie et que les personnes en situation de handicap puissent être accompagnées à leur rendez-vous.
Passer ses examens en portant le foulard : une école accepte d’assouplir son règlement
Des étudiantes qui portent le foulard suivent une formation dans une ASBL. Les examens de fin d’année doivent se passer dans un établissement scolaire. Dans le règlement de cet établissement figure l’interdiction du port du foulard. Les étudiantes en question contactent Unia pour trouver une solution. Une discussion entre les parties permet d’aboutir à l’assouplissement du règlement, et permet aux étudiantes de passer leurs examens.
Un interprète en langue des signes belge francophone, même en prison !
Une personne sourde est en prison : la direction lui refuse la prise en charge de la traduction en langue des signes belge francophone pour ses rendez-vous médicaux. Unia est interpellé et obtient de la part de la direction que ce grave manquement au respect des droits fondamentaux du détenu soit corrigé.
Sensibilisation plutôt que harcèlement envers une collègue homosexuelle
Une dame est embauchée dans un service public. Quand la cheffe de service découvre que la future employée vit avec une femme, elle partage cette information avec les membres de l’équipe. S’en suivent des remarques homophobes et du harcèlement envers la nouvelle venue. Unia intervient pour trouver des solutions.
Les actions positives : un coup de pouce vers l’emploi pour les personnes en situation de handicap !
Une personne malvoyante devrait bénéficier de l’accès à une réserve de recrutement prioritaire dans le cadre des « actions positives » mises en place par une administration. En cours de procédure, les personnes en charge du recrutement n’accordent pas la priorité à la candidate. Unia intervient et permet que des engagements soient pris par l’administration pour faire connaitre les bienfaits des actions positives et les faire respecter.
Une agence immobilière adapte un critère de sélection injuste
Un candidat locataire n’avait pas pu visiter le bien car son salaire ne représentait pas le triple du loyer. Ce candidat pouvait pourtant prouver qu’il était capable de payer le montant demandé, comme il le faisait depuis des années. Contacté, Unia est entré en dialogue avec l’agence immobilière. Elle a compris que cette règle exclut des candidats pourtant solvables, et a adapté ses critères.
Vérifier la solvabilité d’un locataire ? Oui ! Refuser les revenus alternatifs (CPAS, mutuelle, chômage) ? Non !
Une collaboratrice d’une agence immobilière refuse catégoriquement une visite à une jeune femme. La candidate-locataire ne dispose pas d’un contrat de travail, mais peut apporter des preuves de solvabilité. La personne contacte Unia pour trouver une solution. Le dialogue entre Unia et l’agence permet d’aboutir à un accord. La collaboratrice et le gérant s’excusent, et la collaboratrice suivra une formation sur la loi antidiscrimination.